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no høpeFORUM FANTASTIQUE · AVATARS MANGA · 200*320

La première chose que vous entendez est le bruit des vagues s'échouant à vos pieds. Vous ne savez plus qui vous êtes, vous ne savez pas où vous vous trouvez. Mais une chose est sûre, quelque chose ne tourne pas rond sur cette île. Qui êtes-vous ? Pourquoi êtes-vous ici ? Et qui sont ces gens qui vous entourent ? Essayez de trouver les réponses à vos interrogations sans perdre espoir dans No Høpe.Lire la suite

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" James "
James
Age : 29
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Avatar : Kisuke Urahara - Bleach
Habitation : Sa cabane de pêcheur, à la plage.
Emploi : Pêcheur, rebelle.
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I'm not mad, you are. | Elysian

MessageSujet: I'm not mad, you are. | Elysian I'm not mad, you are. | Elysian EmptyJeu 10 Fév - 22:41

I'm not mad, you are
elysian & james
L'étreinte brûlante nouait la gorge. Les yeux étaient éperdus, cherchaient à s'accrocher. À s'aggriper quelque part. N'importe où. La vision était embrouillée, le regard presque fou.
La mémoire se rappelait. Le sentiment était devenu antinaturel, perturbant, dérangeant.
Énervant. Surtout énervant. Il l'énervait encore plus.
La colère d'antan lui revenait. Sa psyché s'agitait et des images floues l'envahissaient. Les flammes de sa rébellion, auparavant stagnantes, s'animaient, tisonnées par ses émotions hostiles.
Les prémices de sa nouvelle vie lui revenaient à l'esprit, vifs comme si des mois n'étaient pas déjà passés.

Aujourd'hui, il avait l'impression de recommencer à zéro, une seconde fois. Que tout son cheminement ne s'était jamais fait.
Et rien de spécial n'était arrivé. Il l'avait croisé, à nouveau, ils avaient échangé quelques mots et le court échange avait suffit.
Silas. Il détestait Silas. Il était l'origine, l'incarnation même de tout le pouvoir mis en place depuis les débuts de la petite société insulaire.
Ses discussions avec Erin lui laissaient sur la langue la saveur douce-amère de la nostalgie, leurs joutes verbales avait un arrière-goût d'inachevé. Elles trahissaient les ruines de ce qu'aurait pu être leur amitié si leurs valeurs n'avaient pas autant divergées.
Mais Silas était borné. Il n'était qu'un vieux gamin pourri gâté -selon James. Et le pire c'était qu'il était gentil. Ses paroles encourageantes sonnaient toujours fausses aux oreilles du pêcheur qui les voyaient comme une forme de propagande, peu importe le sujet.
Et il ressentait probablement, au fond de lui, des relents de jalousie. Internalisée profondément mais  bien vivante. Pourquoi était-il si facile pour cet homme de s'entourer de tous les insulaires alors que James était seul rebelle depuis des mois ? Qu'il restait l'unique habitant, toujours dans son coin, qui n'avait que sa propre existence comme signe de protestation envers le pouvoir en place ? Que même les réticences à s'y contrire qu'il pouvait capter chez certains finissaient toujours par se calmer partiellement, par disparaître complètement ?
Sa haine lui en avait fait oublier les échanges de leur conversation.
Il ne savait même plus de quoi ils avaient parlé.

Il marchait énergiquement, cherchant à chasser la rage de ses foulées. Il quittait encore une fois l'hôtel en se promettant, encore une fois, de ne plus jamais y remettre les pieds. Sauf quand Kiyana en aurait besoin.
Vraiment le pire endroit de toute l'île. Trop de gens, trop d'alliés du Conseil, trop de brouhaha.

Ses pas venaient tout juste de l'éloigner du centre-ville quand il passa à côté du Saloon. Il pensa rapidement à Vasily, se disant qu'un endroit comme celui-ci lui conviendrait peut-être encore mieux que le bar de l'hôtel maudit. Puis, il s'arrêta, observa un instant le bâtiment. Il regarda à travers les fenêtres, observant les clients dans l'idée de choisir si c'était un bon moment. De l'extérieur, il ne vit que des inconnus.

Il s'approcha et passa la porte, balayant à nouveau la salle du regard au même instant.
Cette fois-ci, il la vit.
Cette gamine qu'il avait croisé quelques fois, mais qu'il avait essayé d'éviter. Non seulement elle lui triturait les méninges, non seulement elle lui rappelait quelque chose sans qu'il ne sache quoi, mais elle avait aussi été présente dans ses rêves. Dans son fameux cauchemar, qu'il s'entétait à ne pas considéré comme la réalité, où la brume l'avait attaqué et duquel il s'était réveillé avec une surprise en dessous de son lit. Une lettre qui lui avait donné le même sentiment que celui que provoquait la présence de la jeune femme.
Toutes deux le faisaient sentir si près mais si loin d'une réalité à laquelle il ne pouvait plus aspirer. De souvenirs qu'il effleurait mais qui lui glissaient entre les doigts dès qu'il s'y aggripait.

L'idée attisa sa colère mais alimenta autre chose. Une fatigue, un épuisement. Il était draîné, draîné par la stagnation de ses projets, draîné par ses recherches instinctive dans sa mémoire qu'il n'avait plus, draîné par sa propre colère.
Et pourtant, elle demeurait, continuait de lui empoigner les entrailles.

Arrêtant de réfléchir, il s'approcha d'Elysian et s'assit à sa table. D'abord silencieux, regardant ailleurs comme s'il la boudait pour ce qu'elle lui faisait ressentir même si elle n'y était pour rien, il fini par se tourner vers elle. Il ne suppportait pas le silence, encore moins l'ennui et laisser l'un ou l'autre s'installer ne le ferait qu'encore plus rager.
Avec son air renfrogné, caricature qui ne lui allait pas au visage,  air qui semblait tout sauf naturel chez lui, il lui adressa la parole.

« Bonsoir. »

Fin de l'échange. Court moment de calme.
Un flot de questions s'imisça dans la tête du pêcheur.
Il s'y perdit. ne  sachant plus lesquelles étaient intéressantes et lesquelles n'étaient que la voix de sa colère.
Les mots emmêlés lui échappèrent.

« Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu es... fâché toi ?  »

Il n'en savait rien sur le moment. Il se souvenait seulement de... leur rencontre. Qui était probablement un simple rêve. Il était fou. Il était fâché et fou, en plus.
Il ne savait pas s'il était perdu entre faux et vérité ou si quelque chose l'avait dérangé.
Mais, égoïstement, il considérait, là, maintenant, qu'il avait les meilleures raisons d'être en colère. Il ne comprenait pas, cherchait pourquoi quelqu'un d'autre le serait. Ce qui pourrait bien être aussi ou encore plus frustrant que ce que lui-même vivait.  
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" Elysian "
Elysian
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I'm not mad, you are. | Elysian

MessageSujet: Re: I'm not mad, you are. | Elysian I'm not mad, you are. | Elysian EmptyVen 11 Fév - 2:22
❝i'm not mad, you are
w/ james
To change the lifeless line of grief to living gold
Anarchie inscrite dans les veines, dans cette colère bouillante, ardente, dévorante qui consume tout sur son passage – elle s’inscrivait dans les chaotiques de cette île. Enfer sous le couvert de paradis, double-face constante, brume horrifiante aux mystères insondables qu’elle se battait à percer. Elysian vivait dans cette hargne qui ne s’éteignait jamais, oxygène ajouté dans l’incendie éternel suite à cet étrange cauchemar qui n’en était pas un : cicatrice bien présente dans son dos pour témoigner du caractère réel de l’irréel.  
Dans cet univers détesté, qu’elle voulait voir s’envoler en fumée, elle se retrouvait toujours obligée d’évoluer. Réveillée à l’aube, par les rayons du soleil, alors qu’elle s’était endormie sur le toit d’un bâtiment – comme souvent, elle s’était étirée longuement. On ne pouvait pas dire que le ciment était la substance la plus confortable, sans oublier le froid de la surface qui s’infiltrait jusque dans les os.

Si elle pouvait prendre de l’essence et y lancer une allumette, que les flammes dévorent l’emplacement, elle le ferait sans hésiter. Elle laisserait tous se faire dévorer, consumer, s’envoler dans le ciel là où Il les jugerait pour leurs crimes commis. Elle observerait de loin le chaos qu’elle aurait provoqué sans même s’en soucier. Parce qu’elle ne les avait qu’en horreur. Surtout elle. Cette femme aux cheveux rouges qui s’imposait constamment dans son quotidien. Mais Elysian n’était pas un monstre : l’anarchie qui régnait dans son âme ne causerait jamais la mort d’un être humain et les fantaisies qu’elle s’imaginait ne demeureraient que doux rêves auxquels elle songerait éveillée. Elle n’observait jamais quiconque manquer de s’éteindre, de rejoindre le ciel qui les avait lâchement abandonnés, sans rien faire pour sauver la vie qui s’exposait à ses yeux lassés et dérangés.

Assise sur cette chaise, dans ce Saloon, loin de cette ville hautainement construite par un gouvernement qui avait l’audace de se placer au-dessus des autres, elle respirait. Rebelle qui ne se cachait pas, force totalement opposée au pouvoir en place, Elysian les trouvait de trop. Elle les considérait comme des êtres imbus d’eux-mêmes qui avaient choisis de contrôler la population qui s’installait par désir de pouvoir, par un complexe de supériorité. Ils se jouaient Dieu, et elle les haïssait pour le rôle qu’ils s’étaient choisis. Pourquoi eux ? Hein ? Qu’est-ce qui les désignait plus que les autres, qu’est-ce qui les rendait mieux, plus apte, plus à même de les diriger ? Rien. Strictement rien. Ils sont arrivés plus tôt. C’est tout. Rien de plus. Ils ne méritaient pas le rôle qu’ils avaient, le pouvoir qu’ils ont posé. Ils ne méritaient pas le pouvoir qu’ils possédaient entre leurs mains et les choix qu’ils pouvaient prendre. Elle refusait catégoriquement de se plier à leurs décisions. Pour toujours – jusqu’à ce qu’ils foutent leurs pieds hors de cette île horripilante – elle serait la force d’opposition se joignant à tous les autres qui sont comme elle. Jamais elle n’accepterait la position à laquelle ils s’étaient hissés.

Univers qu’elle rejetait. Elle tentait de comprendre la faute qui lui était inculpée, qui l’avait expédié dans ce monde. Si ce n’était pas un purgatoire pour les péchés, s’ils n’étaient pas à expier, qu’est-ce que ça pouvait être alors ? Ce ne pouvait qu’être Lui qui les avait punis. Mais pourquoi sans la moindre putain d’explication ? Hein ? Qu’on lui explique !
Cette tempête qui s’imposait dans son esprit lui embrouillait les sens. Elle rageait. Les émotions envahissaient, contrôlaient, s’imposaient. Alors qu’elle essayait de respirer, dans cette chaise de Saloon, devant un livre au sujet volatilisé. Elle avait besoin de chaos, besoin de foutre le monde en feu et en sang. Elle avait besoin de violence – elle avait surtout besoin de changement et de comprendre. Comprendre pourquoi, comment – comprendre tout ce qui provenait de cette brume et ce qui les avait attendu autrefois, si loin d’ici. Le monde qu’elle avait eu autrefois, la vie qu’elle avait possédé, les actions posées, les idées défendues, les valeurs auxquelles elle s’accrochait avec ardeur – sans aucun doute. Elle ne faisait rien à moitié. Jamais dans la demi-mesure. Elysian, elle s’investissait. Elle se battait pour les causes qu’elle défendait, corps et âme, griffes et sang. Elle mourrait pour les causes qui lui tenaient à cœur, elle mourrait pour la liberté qu’elle s’acharnait à représenter, pour tous ceux qui se laissaient enchaîner par les perversités du gouvernement auto-proclamé.

this hurricane’s chasing us all underground

Elle avait levé les yeux, négligemment, sur l’homme qui venait d’apparaître à la table qu’elle avait choisi. Quel était son nom encore ? James. Ouais, c’était ça. James. Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui vouloir ? Elle ne voyait pas l’intérêt d’entreprendre une discussion. Elle n’était tombée sur personne de réellement intéressant. Elle ne voyait pas pourquoi lui le serait. Il y avait cette … garde. Ou quelque chose du genre. Qui était intrigante – mais elle la détestait. Disons simplement qu’elles possédaient quelques traits en commun; et que visiblement, Samuelle également croyant en Lui. En cet Enfer dans lequel elles se retrouvaient sans doute, peu importe à quel point le sens s’échappait d’entre leurs mains. Elle leva un sourcil au bonsoir sans réagir davantage. Bonsoir, au revoir. Il pouvait partir désormais.
C’est ça ton entrée en matière ? Eh ben. Même le Conseil fait mieux. Une légère pause alors que ses yeux se posent dans ceux de James, sans dévier. Bon, au moins tu n’as pas parlé de la météo. Y’a place à amélioration, mais c’est pas cause désespérée.
Elle avait fait un signe au serveur pour qu’on lui remplisse son verre d’eau. Elle allait bien entendu prendre tout son temps pour répondre – et si elle décidait de répondre. Pourquoi toi, tu l’es ?   Sourire en coin, mais elle ne lui donna pas le temps de poursuivre. Je suis en colère parce que rien n’a de sens. Je suis en colère parce que je me souviens pas de ton visage et pourtant, je m’en souviens. Parce que ce gouvernement est ridicule, n’a pas plus de valeur que nous, parce que cette brume est inutile et frustrante. Parce que ça n’a juste pas le moindre putain de sens. Je suis en colère parce qu’on a pas notre mot à dire, parce qu’on doit leur obéir sinon prison, tickets retirés. Parce que nos décisions sont moindres, parce qu’on est moins. Parce que c’est stupide leur petit rang supérieur. Je suis en colère simplement. Mais qu’est-ce que ça te fout ? Ça va rien changer à ta petite vie. Ni à la mienne. Quel intérêt pour ta question, hein ? Qu’il foute le camp, qu’il la laisse tranquille et ne revienne plus jamais la voir – parce qu’elle déteste voir quelqu’un qui lui dit quelque chose, parce qu’elle déteste avoir ce sentiment de déjà-vu qui reste. Elle voudrait le brûler rien que pour ce sentiment. Tu peux retourner à ta vie.
(c) TakeItEzy
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