L’adulte qui cligne des yeux, la brume qui semble s’être déplacée en cette matinée, la brume qui a l’air d’être bien trop proche pour son confort. Une sorte de peur qui caresse le fond de sa gorge, Alarick n’est pas fan de ce qu’il voit en ce doux instant. Lui qui voulait porter de l’importance à peu de choses, un regard vers ses tomates et peu d’intérêt pour tout ce qui est extérieur à cette nourriture qu’il doit fournir. Le ‘gamin’ s’y atèle comme si de rien n’était peut-être.

Se met à genoux dans la terre où les aliments poussent, tourne le dos au brouillard qui pourrait le faire disparaître en un rien de temps. Comme si tourner la tête allait l’aider à oublier. Il a tort, s’en rend compte amèrement tandis que le cerveau passe et repasse, sachant pertinemment ce qu’il y a à ses côtés. Le blond qui essaie, encore et encore. Avant de grogner et de se retourner, regarde la fumée comme si cette dernière allait répondre.

«Mais t’es pas possible hein! Tu pouvais pas rester loin de moi non? Déjà que je me réveille dans un lieu sans aucune idée où je suis hein, la seule chose que j’ai c’est des cicatrices et encore, pardon, je devais les avoir avant.» Il grogne, pointe de sa petite pelle la fumée opaque. «Donc il fallait aussi que tu viennes m’ennuyer alors que je m’occupe de nourrir tous les foutus pecnos qui sont sur l’île là?»

Se retourne de nouveau vers son lot de terre. Il aurait pu continuer à s’en occuper s’il n’avait pas entendu le bruit sourd derrière lui. Panique qui hérisse le poil de l’homme. Peur que d’un coup la brume en ai eu marre, qu’elle ai décidé de se venger pour toutes les choses qu’il ai osé dire. Il tourne un œil rapide derrière, sur ce qu’il a peur de voir. Mais là où il pense voir une masse terrifiante, il ne voit qu’une gamine? Quelqu’un? Un corps au sol et sitôt le voilà qui saute sur ses pieds. Panique. Tapote ses appareils et les gestes sont plus rapides que quelconques mots, le voilà qui courre pour récupérer la figure au sol.

Jeune femme, il ne la reconnaît pas mais décide que la chose la plus simple à faire est de venir la mettre dans une chambre. Il la prend dans ses bras, princesse déchue, le voilà qui vérifie si elle est encore en vie. Son coeur bat vite et l’adrénaline fait courir ses jambes tandis qu’il abandonne tout derrière pour venir poser la jeune femme sur son lit.
Se rue vers ses toilettes, prépare ce qu’il peut trouver, met un petit tissu mouillé sur son front, qu’elle se sente peut-être mieux? Anxiété qui courre dans ses veines.

«Réveille toi!»

High achiever don't you see, baby, nothing comes for free they say I'm a control freak driven by a greed to succeed. Nobody can stop me.

Pando