Caractère* : Sous sa semelle, il finit d’écraser les cendres entamées de sa cigarette. Sous sa semelle, d’un geste brusque, parfois il pense à vous, le plus souvent à d’autres. C’est comme une malédiction, ses visages qui se répètent, les jours qui défilent sans l’ombre d’un changement. Tantôt une bénédiction de se sentir exister, d’être comme eux, les mêmes plaisirs violents qui le ramène à la terre, les mêmes fantaisies latentes que réclame la chair.

Toujours dans de beaux draps, jamais dans les siens, aux creux des vôtres à vous susurrer des promesses qu’il bafouera le lendemain. La tentation d’un larcin, c’est un de ces bâtards qui s’enfuit sans se faire pardonner. Il sait bien qu’un jour le ciel dans sa cruauté, la punition, finira par donner.
Alors Zhen s’esquive, se consume, quitte à finir sans passé, autant ne pas voir le futur venir.
Jour pour jour, guidé par ses impulsions, le temps n’en aura pas assez pour dévorer sa carcasse. Elle finira bien par se briser contre des choses plus tangibles.

Un manque de considération certain, les ecchymoses et coupures tentent de lui rappeler son statut. Les ordres beuglés le ramènent à cette réalité insulaire, aux lois qu’il aimerait ignorer.
Zhen c’est une naïveté orgueilleuse, gonflée par une confiance égoïste. Car quand la colère parvient se frotter à ses préceptes, il ne connaît que les poings. Comme une faiblesse qu’il adore embellir, le fait d’en venir aux invectives pour contester, la violence pour clore le débat.

Il aimerait se croire furibond, doué d’une antipathie monstre. Mais il est bien plus simple de mentir aux autres qu’à soi-même, alors il se contente de faire échouer ses états d’âme sur la rive où l’on a pu le trouver. À ses multiples regrets de ne jamais se retourner, il sermonne le destin de l'avoir fait ainsi. Et parmi les coquillages et sable fin de la plage, il essaye de ramasser les éclats de cœurs qu’il a morcelés.

Passé : Laissez vide ce champ lors de votre inscription. Vous le complèterez une fois que vous obtiendrez vos cinq fragments.

Passé sur l'île* :Ça en devient une habitude. Il passe sa langue sur les plaies intérieures, la douleur encore vive réveille ses organes somnolant. Quelque traces rougeâtres sur la veste, il peste, c’est un enfer à enlever.
Une geôle de fortune lui sert de décor, des yeux désapprobateurs rencontrent son air presque trop fier. Il avait eu ce qu’il voulait, les effusions, le vacarme, le plaisir instinctif de laisser ses émotions diriger son être.
Le discours mainte fois entendu. Qu’il ne peut plus se permettre de faire cela.

C’était une bagarre rien de plus. Quelques gnons échangés, il ne rêvait pas de plus.

Qu’il brisait l’harmonie nécessaire pour survivre, la deuxième fois ce mois-ci.
S’il était encore en jambe, il rétorquerait. Mais il avait bien morflé lui aussi, de bonne guerre.
Il n’a jamais su s’accoutumer aux règles, ils pensent que le respect est une chose innée ici. Comme si tout le monde devait s’accommoder à être égaux.

C’est le genre de problème qu’on ne veut pas s’attirer, le type qui a toujours accepté son sort parmi cette communauté, mais s’obstine à imposer ses propres ambitions. Celui qui monte, pour un oui ou un non.
Sans doute la pitié qui fait qu’il ne se retrouve pas à moisir, ostracisé loin de ce semblant de confort. Leurs yeux sont plus clairs que les siens, pour çà qu’ils trouvent encore une once d’espoir à travers lui.

Mais il aurait aimé ne pas en arriver là. Le couperet vint décapiter son attitude intouchable.
Ils ne veulent plus risquer la sécurité des autres ; une délibération commune eut décidé de la sentence.
Il pouvait rester ici, sous surveillance renforcée, interdit de tout écart, comme privé d'une liberté qu'il chérit.
Ou alors, ce nouveau groupe nommé Explorateurs avait bien besoin de volontaires en première ligne.

Ironiquement, ils lui demandèrent son choix, comme si cela ressemblait vraiment à un.


La brume a dissout les mois qui passent, tels des mirages égarés. Le temps n’aura pas su lui faire comprendre l’importance de la hiérarchie et l’ordre, néanmoins il lui fut aisé de se trouver un talent certain à agir en terrain inconnu. Son athlétisme, hardiesse et survivalisme l’ont sans doute bien aidé. Et le groupe lui rend bien ses actes, presque une stabilité émotionnelle avec ses rares camarades.
Il ne cherche ni solution ni absolution. Sur ces terres maudites, il sait que se cachent des secrets glorieux. Il ne veut plus s’échapper. Car le même goût amer revient en bouche à chaque retour au bercail, il n’oubliera ni son traitement ni les rixes. Au fond, il n’a jamais rangé ni les crocs ni les griffes ; c’est qu’une question de temps avant que surgisse le supplice des griefs.

Zhen, la tête dans la brume, les bruits hallucinés étouffent les lamentations. Fatigué d’écouter celle de sa raison, il trouvera réconfort dans les voix sibyllines.
Il attend, une lueur, une flamme, de quoi faire étinceler sa hargne. Il ne tiendra que la promesse de briller.

HRP* :
Le feat de votre personnage : Valorant - Yoru
Votre pseudonyme : Eky
Comment avez-vous connu le forum ? un gars là....
Votre personnage est-il un prédéfini ou un scénario ? Si oui, lequel ?
Un mot pour la fin ? c'est carré