Caractère : Serisse… prend la vie comme elle vient. Ne s'ennuie de rien, sinon passe à autre chose. Autonome et confiante (parfois à l’excès, les certitudes se font vite une place dans son esprit), elle vie par et pour elle. Passablement associable, elle ne se mêle aux autres que lorsque c'est nécessaire. Elle n'est pas de ceux qui repoussent pour autant, et est même épargné par la misanthropie. Non, il n'y a aucun mépris ni crainte dans sa mise à l’écart, ainsi est simplement ce qui lui est commode. D’ailleurs si on lui est sympathique elle ne rechigne pas à aider quelque soit le problème. Et puis il y a une certaine fierté à démontrer ses capacités. Gare à ceux qui la confondent à une ingénue et tentent de l'exploiter, ils se risquent à quelques surprises. Elle n'est pas dans la défiance, mais ne se laissera pas marcher dessus. Teigneuse, elle sait l'être si elle y est poussée. Autrement, n'allez pas prendre son attitude brusque et franche comme une offense.

Ici, elle respire. L'île l'a accueilli, elle la respect. C'est chez elle à présent… ça l'a toujours été. C'est son élément, jamais elle n'y a été étrangère.
Et pourtant… pourtant quel est ce voile mélancolique qui l'étreint parfois ?
À défaut de le comprendre, elle le chasse. Elle n'a rien perdu. Elle a l'île. Y a t-il quoi que ce soit d'autre qui pourrait compter ?

Passé :
-
-
-
-
-

Arrivée sur l'île
Étouffement.
Toux.
J'ai manqué de me noyer ? Je… nageais ? Je crois… Je suis en maillot et un large tee-shit bariolé me colle à la peau. Les yeux me piquent. Respirer est toujours douloureux.
Une goutte rougeâtre imbibe le tissu de mon tee-shit.
Je passe une main sur mon visage et finit par sentir une entaille qui fend mon menton en deux… J'ai du me couper sur des rochers en dérivant jusque cette… crique ?
Mes oreilles bourdonnent, je ne sens pas tout à fait la blessure me lancer comme elle le devrait… distante… Je me lève difficilement alors que l'aube m'accompagne dans ma découverte des environs.
Le coin qui m'entoure est sauvage rien de… civilisé.
Où suis-je ? Je ne reconnais rien… à moins que ?
Je m'approche de la jungle qui borde l'endroit et une plante après l'autre je les nomme et fait un point sur ce que j'en sais. Parfois j'hésite, mais dans un engouement nouveau je fais correspondre avec mes connaissances… Je ne dois pas vivre loin d'ici, impossible sinon que j'en sache autant.
Je rassemble mes esprits et commence à faire quelques provisions avant de m'enfoncer prudemment dans les bois. Si étrange et familier à la fois…
J'atteins bien vite un ruisseau clair… Comme si… si je savais où il était.
Qui suis-je ? Pourquoi viendrais-je d'ailleurs ?
Les pensées se bousculent et je finis par penser à ce qui m’apparaît alors comme limpide…
Je vie ici. Et mon nom… mon regard croise une fleur perdue prés du sol… sera Serisse. C'est important un nom… je crois. Au moins pour dissiper cette sensation de vide qui hante mon éveille.
La réalité est ce qui nous entoure.
La mienne est l'île.
Mon île.
Un soupire de soulagement m'échappe. C'est probablement mieux ainsi…

Quelques jours plus tard, contact avec les insulaires.
Des voix dans les bois… et une rencontre tendue.
Qu'est-ce qu'ils foutent sur mon île ceux là je les ai jamais vu… Qu'est-cek c'est cette histoire d'hôtel et… pourquoi je comprends vaguement ce qu'ils racontent alors qu'ils ne parlent pas ma langue ??
Confuse et choquée je les écoute longuement… Ils pensent qu'il y a quelque chose au-delà de l'île et qu'ils en viennent tous. Que moi aussi j'en viendrais probablement… Je fronce les sourcils, dubitative, avant d'éclater de rire. Sont rigolos les nouveaux voisins, je les suis, ça fait longuement que je n'ai pas parlé.
Parlé à qui ? Je ne suis pas seule ici ?
Enfin… sont rigolos mais un peu ennuyant. Ils commencent à parler d'un conseil, de régulation des arrivants… Et si je retournais vivre dans les bois ? De toute façon je ne me suis jamais réellement sentit à l'aise dans leur hôtel… je garde ma clé pour leur faire plaisir et l'attache en pendentif à mon cou.
Si vous avez besoin de moi, vous savez où me trouver… bonne chance avec votre société.

Les mois passent et les arrivants ne cessent d'arriver… Je sens que la tranquillité va finir par nous quitter. Plus ils sont, plus je m'éloigne d'eux. Le reste de l'île est, de toute façons, bien assez peuplé pour que la solitude ne se fasse pas sentir. Les amis moins bavards n'en sont pas moins précieux.

HRP :
Le feat de votre personnage : OC – Rashed Alakroka
Votre pseudonyme : Reiv Lets
Comment avez-vous connu le forum ? Partenaire
Votre personnage est-il un prédéfini ou un scénario ? Si oui, lequel ? Non ? A moins qu'elle ne soit un bon ami de la nature ? Selon votre jugement, elle n'est peut-être pas assez animal cela dit
Un mot pour la fin ? Ce concept de passé qui se précise avec le temps me tente bien <<